
Comment combler mes besoins ontologiques ?
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Dans cet article, nous allons explorer les besoins fondamentaux de l'être humain, en allant au-delà de ce qui est apparent.
Nous verrons que l'être humain est un être pluri-dimensionnel, avec des besoins physiques, émotionnels, mais aussi spirituels et existentiels.
Nous expliquerons pourquoi, malgré l'aisance matérielle, beaucoup ressentent une insatisfaction profonde liée à ces besoins ontologiques non comblés.
Nous soulignerons l'importance de clarifier son identité profonde et de découvrir sa vocation pour trouver la paix intérieure et donner un sens à sa vie.
Une étude menée par le psychologue Abraham Maslow a révélé que les besoins d'accomplissement de soi et de transcendance sont essentiels à l'épanouissement, même s'ils sont souvent négligés.
L'être humain est un être complexe, constitué de plusieurs dimensions interdépendantes. Au-delà de sa dimension physique, incarnée par son corps, il possède une dimension émotionnelle, qui s'exprime notamment à travers ses relations sociales et affectives. Mais il y a une troisième dimension, souvent oubliée : la dimension spirituelle et existentielle. Le terme "spirituel" est à comprendre ici dans son sens étymologique, dérivé du latin "spiritus", qui signifie "esprit". Cette dimension renvoie à notre vision du monde, à l'image que nous avons de nous-mêmes et au sens que nous donnons à notre existence.
Prenons l'exemple de Viktor Frankl, psychiatre et survivant des camps de concentration nazis. Dans son livre "Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie", il souligne que la quête de sens est le moteur principal de l'être humain. Malgré les souffrances endurées, il a puisé sa force dans sa volonté de trouver un sens à son existence, illustrant ainsi l'importance cruciale de la dimension spirituelle.
Au cœur de la dimension spirituelle se trouvent nos questionnements existentiels les plus profonds. Qui suis-je vraiment ? Quelle est ma place dans ce monde ? Quel est le sens de ma vie ? Ces interrogations, souvent enfouies sous le tumulte du quotidien, resurgissent avec force dans les moments de crise ou de transition.
La peur de la mort, la finitude de notre existence, est un de ces questionnements universels. Blaise Pascal, dans ses "Pensées", écrivait : "L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien." Cette conscience de notre mortalité est à la source d'une angoisse existentielle profonde, qui nous pousse à chercher un sens à notre vie.
Mais au-delà de la question de la mort, c'est aussi la quête de notre identité profonde et de notre vocation qui nous habite. Nous aspirons à comprendre ce qui nous rend uniques, à identifier nos dons et talents singuliers. Nous cherchons à aligner notre vie avec nos valeurs les plus profondes, à faire de notre existence une œuvre qui reflète qui nous sommes vraiment.
Dans nos sociétés occidentales, la plupart d'entre nous ont la chance de voir leurs besoins physiques et matériels comblés. Nous avons un toit, de quoi nous nourrir, nous vêtir, nous divertir. Sur le plan émotionnel aussi, beaucoup ont la chance d'avoir des relations familiales et amicales nourrissantes. Pourtant, malgré cette aisance relative, un sentiment d'insatisfaction perdure souvent.
C'est le signe que nos besoins ontologiques, eux, ne sont pas comblés. Nous pouvons avoir un travail, une famille, des loisirs, et ressentir malgré tout un vide intérieur. Ce malaise diffus est le signal que nous passons à côté de quelque chose d'essentiel, que nous ne sommes pas en phase avec notre identité profonde et notre vocation.
Combien de personnes se lancent corps et âme dans leur carrière, gravissent les échelons, pour réaliser un jour que leur réussite ne leur apporte pas la satisfaction espérée ? C'est souvent à l'approche de la quarantaine ou à l'occasion d'un burnout que ce constat se fait. Malgré une vie en apparence réussie, quelque chose d'essentiel manque : un sens, une direction qui soit en accord profond avec qui nous sommes vraiment.
Face à ce constat, il devient essentiel de se tourner vers l'intérieur, d'entamer un travail d'introspection pour clarifier notre identité profonde. C'est en répondant à nos questionnements existentiels que nous pourrons apaiser cette tension intérieure et trouver une paix durable.
Ce cheminement passe par une reconnexion avec soi, par une écoute attentive de nos aspirations profondes. Il s'agit de dépasser les injonctions sociales, les attentes des autres, pour entendre cette petite voix intérieure qui nous guide vers notre véritable chemin.
Ce travail de clarification intérieure est un processus, un voyage qui demande du temps, de la patience et du courage. C'est en osant affronter nos zones d'ombre, nos peurs et nos doutes, que nous pourrons faire émerger notre lumière intérieure. Comme le disait Carl Jung, "Qui regarde à l'extérieur rêve, qui regarde à l'intérieur s'éveille."
Au cœur de cette quête d'identité se trouve la question de la vocation. Découvrir sa vocation, c'est identifier ce qui nous fait vibrer, ce qui donne du sens à notre vie. C'est trouver cette activité, ce métier, cette mission qui est en résonance profonde avec qui nous sommes vraiment.
Quand nous sommes alignés avec notre vocation, nous expérimentons un sentiment de plénitude, de justesse. Nous avons l'impression d'être exactement à notre place, d'exploiter pleinement notre potentiel. C'est cet état de flow, décrit par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi, où nous sommes tellement absorbés par ce que nous faisons que nous en perdons la notion du temps.
Vivre sa vocation, c'est donc la clé pour combler ses besoins ontologiques. C'est en faisant ce pour quoi nous sommes faits que nous donnons du sens à notre existence, que nous nous sentons utiles et contributifs. C'est aussi en vivant notre vocation que nous rayonnons, que nous inspirons les autres par notre exemple.
Mais comment identifier cette vocation qui nous correspond vraiment ? Comment être sûr de faire le bon choix, de ne pas passer à côté de notre voie ? C'est ici qu'un accompagnement personnalisé peut faire toute la différence.
Chez Excellart, nous avons développé le bilan d'excellence, basé sur la méthode MO2I (Mode Opératoire Identitaire et Itératif). Plus qu'un simple bilan de compétences, il s'agit d'un véritable voyage au cœur de votre identité, pour révéler votre excellence singulière.
Notre approche unique va bien au-delà des tests de personnalité classiques qui vous enferment dans des cases. Nous explorons avec vous votre histoire de vie, vos réalisations, vos moments de joie et de flow, pour faire émerger ce qui vous rend vraiment unique. Notre objectif : vous aider à identifier cette zone de génie irremplaçable qui ne demande qu'à s'exprimer.
Au final, la quête des besoins ontologiques est une aventure passionnante, un cheminement vers soi qui demande de l'introspection, du courage et de l'authenticité. C'est en osant plonger en nous-mêmes, en clarifiant notre identité profonde et en vivant notre vocation, que nous pouvons trouver ce sentiment de plénitude et de justesse.
Chacun a en lui cette étincelle unique, cette excellence singulière qui ne demande qu'à rayonner. À nous de lui offrir les conditions pour s'exprimer pleinement, pour faire de notre vie une œuvre qui a du sens. Et si cette quête vous appelle, sachez que des guides bienveillants sont là pour vous épauler sur ce chemin vers vous-même.