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4 erreurs à éviter lorsqu'on tente de trouver sa juste place dans la société

Dans un monde où 73% des travailleurs envisagent une reconversion professionnelle selon une étude récente de l'institut OpinionWay, la quête de sa "juste place" dans la société est devenue une préoccupation majeure.


Ce n'est pas étonnant : nous passons en moyenne 90 000 heures de notre vie au travail.


Pourtant, combien d'entre nous se sentent réellement à leur place, épanouis et alignés avec qui ils sont vraiment ?


Dans cet article, nous allons explorer les principales erreurs qui nous empêchent souvent de trouver cette juste place tant recherchée.


Car contrairement à ce que l'on pourrait penser, les obstacles ne sont pas toujours extérieurs à nous-mêmes - ils résident souvent dans notre façon d'aborder cette quête essentielle.

Qu'est-ce que réellement "trouver sa juste place" dans la société ?

Trouver sa juste place ne se résume pas simplement à obtenir un emploi satisfaisant ou à exercer une profession prestigieuse. C'est un sentiment bien plus profond et complexe.


Lorsque nous sommes à notre juste place, nous expérimentons ce que nous pourrions appeler un "sentiment de plénitude qui ne s'explique pas avec des mots". Il s'agit d'une expérience avant tout personnelle qui se manifeste par plusieurs signes révélateurs : l'absence d'effort considérable pour produire des résultats significatifs, l'impression que chaque jour est nouveau malgré des actions apparemment similaires, et cette sensation que le temps passe sans que nous en ayons réellement conscience.


Être à sa juste place, c'est un peu comme être dans cet "état de flow" que décrivait le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi - cet état où nous sommes tellement absorbés par ce que nous faisons que tout semble couler de source, naturellement.


L'être humain est comparable à un arbre fruitier. Pour trouver sa juste place dans le monde, il lui faut d'abord découvrir son type de graine, comprendre ses besoins spécifiques. Cette connaissance permet ensuite de faire des choix conscients pour créer les conditions et l'environnement favorables à l'épanouissement de cette graine unique.


Mais comment éviter les pièges qui nous éloignent de cette découverte essentielle ?


Erreur n°1 : Confondre ses envies passagères avec ses besoins profonds

Dans notre société occidentale contemporaine, nous sommes constamment encouragés à "suivre nos passions" et à "réaliser nos rêves". Ces mantras, répétés à l'infini dans les livres de développement personnel et sur les réseaux sociaux, peuvent créer une confusion profonde entre ce que nous voulons momentanément et ce dont nous avons fondamentalement besoin.


Les envies sont souvent superficielles, changeantes et facilement identifiables car elles apparaissent spontanément à notre conscience. "Je veux devenir photographe", "Je rêve d'ouvrir un restaurant", "J'aimerais travailler dans le développement durable". Ces désirs émergent généralement en réponse à des stimuli extérieurs : un documentaire inspirant, la réussite d'un proche, ou simplement une tendance du moment.


Nos besoins profonds, en revanche, sont plus difficiles à cerner car ils opèrent largement au niveau inconscient. Ils sont ancrés dans notre identité même et reflètent ce pour quoi nous sommes véritablement "taillés". Ils ne changent pas au gré des modes ou des influences extérieures.


Prenons l'exemple de Marie, qui après avoir regardé une série sur des chefs cuisiniers, se découvre une passion soudaine pour la gastronomie et envisage de tout quitter pour ouvrir un restaurant. Son envie est authentique, mais correspond-elle à un besoin profond ? La question à se poser n'est pas tant "Est-ce que j'aime cuisiner ?" mais plutôt "Est-ce que ma manière naturelle d'agir, ma sensibilité unique et mes talents innés trouveraient leur pleine expression dans ce domaine ?"


Pour distinguer une envie passagère d'un besoin fondamental, posez-vous ces questions :


En confondant nos envies et nos besoins, nous risquons de nous engager dans des voies qui, bien que temporairement stimulantes, ne nous apporteront pas cette sensation profonde d'être exactement là où nous devrions être.


Erreur n°2 : Se fier uniquement aux tests de personnalité pour se définir

Les tests de personnalité, qu'il s'agisse du MBTI, de l'ennéagramme ou d'autres outils similaires, sont devenus incontournables dans les démarches d'orientation et de développement personnel. Utilisés dans quasiment tous les processus d'accompagnement et de coaching, ils promettent de nous révéler qui nous sommes vraiment.


Mais ces outils, bien que parfois utiles, présentent une limite fondamentale : ils nous enferment dans des cases prédéfinies. Lorsque nous nous définissons uniquement à travers le prisme d'une typologie, nous passons à côté de l'essentiel : ce qui fait de nous des êtres uniques et irremplaçables.


Imaginez Albert Einstein. S'il s'était contenté de se définir comme un "INTP" selon la classification MBTI, aurait-il pu saisir ce qui faisait sa singularité extraordinaire ? Cette capacité unique à visualiser des concepts physiques complexes et à les traduire en équations élégantes allait bien au-delà de toute catégorie préétablie.

Les tests de personnalité peuvent certainement nous donner quelques pistes lorsque nous nous sentons perdus, mais ils ne pourront jamais capturer cette "zone de génie" singulière qui constitue notre véritable identité. C'est comme essayer de décrire un tableau de Van Gogh en se contentant de dire qu'il utilise principalement du bleu et du jaune – techniquement correct, mais passant complètement à côté de ce qui fait sa valeur unique.


Pour aller au-delà des typologies génériques, nous devons observer attentivement nos moments d'excellence naturelle – ces instants où nous accomplissons quelque chose avec une fluidité, une aisance et une créativité particulières, sans même nous en rendre compte. Ces moments révèlent souvent bien plus sur notre identité profonde que n'importe quel test standardisé.


Erreur n°3 : Chercher des réponses à l'extérieur plutôt qu'à l'intérieur de soi

Face à l'indécision quant à notre voie professionnelle, notre premier réflexe est souvent de multiplier les recherches externes : explorer de nouveaux métiers, suivre des formations, consulter des experts en orientation, demander conseil à notre entourage...


Cette quête d'informations extérieures est certainement nécessaire, mais elle devient contre-productive lorsqu'elle n'est pas équilibrée par un véritable travail d'introspection. Sans cette clarté intérieure, nous risquons de nous disperser indéfiniment, d'aller "à droite à gauche" sans jamais trouver ce qui nous correspond vraiment.


Comme le soulignait Carl Jung : "Celui qui regarde à l'extérieur rêve, celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." Cette sagesse s'applique particulièrement à notre quête de juste place. Les réponses les plus précieuses se trouvent souvent au terme d'un voyage intérieur exigeant mais essentiel.


La difficulté de ce voyage introspectif explique pourquoi tant de personnes préfèrent l'éviter. Il est plus confortable de consulter des fiches métiers ou de passer des tests en ligne que de se confronter à des questions existentielles profondes : Qui suis-je vraiment ? Qu'est-ce qui me rend unique ? Quelle est ma véritable raison d'être ?


Pourtant, c'est seulement en osant cette plongée en nous-mêmes que nous pouvons espérer découvrir notre singularité authentique. Comme l'écrivait Socrate : "Connais-toi toi-même" – cette maxime millénaire n'a rien perdu de sa pertinence.


Pour initier ce travail d'introspection, commencez par identifier des moments de votre vie où vous avez ressenti un sentiment d'accomplissement particulier. Analysez ces expériences au-delà de leur contenu apparent : qu'est-ce qui, dans votre façon d'agir, vous a procuré cette satisfaction profonde ? Quelles qualités uniques avez-vous exprimées dans ces moments ?


Erreur n°4 : Ne pas reconnaître et assumer son don unique

Nous portons tous en nous un don unique, une "zone de génie" dans laquelle nous excellons de façon totalement naturelle et inconsciente. Pourtant, l'une des erreurs les plus fondamentales que nous commettons est d'ignorer ou de minimiser ce don qui nous rend si singuliers.


Cette méconnaissance a des racines profondes. D'abord, ce don s'exprime souvent de manière tellement naturelle et fluide que nous le banalisons : "Ce n'est rien, tout le monde sait faire ça !" Ensuite, notre éducation et notre socialisation nous ont parfois conduits à dévaloriser certaines de nos qualités naturelles, voire à les percevoir comme des faiblesses plutôt que comme des forces.


Prenons l'exemple de Thomas, ingénieur de formation. Pendant des années, il a considéré sa capacité à simplifier des concepts complexes pour les rendre accessibles à tous comme un "petit talent" sans importance. Ses collègues valorisaient davantage la résolution de problèmes techniques ardus. Ce n'est qu'après un profond travail d'introspection qu'il a compris que cette aptitude à vulgariser constituait son véritable génie unique – et qu'elle pouvait devenir le fondement d'une carrière bien plus épanouissante en tant que formateur dans son domaine d'expertise.


Pour reconnaître pleinement notre don unique, nous devons d'abord accepter que chaque être humain possède une singularité irréductible, façonnée par ses expériences de vie uniques, particulièrement celles vécues durant l'enfance et l'adolescence. Ces expériences ont littéralement sculpté notre cerveau, créant des connexions neuronales spécifiques qui constituent la base neurologique de notre "génie" particulier.


Découvrir ce don nécessite souvent un regard extérieur, car notre propre perspective est souvent entachée de biais. Un accompagnement approprié peut nous aider à mettre des mots précis sur cette zone d'excellence que nous peinons à identifier par nous-mêmes.


Les bilans de compétences traditionnels tentent de répondre à ce besoin, mais restent souvent limités dans leur capacité à révéler notre véritable unicité. Ils se concentrent généralement sur nos aptitudes et nos savoir-faire acquis, plutôt que sur ce génie inné qui constitue notre véritable signature. Le Bilan d'Excellence va plus loin en vous permettant de découvrir cette zone de génie unique dans laquelle vous excellez naturellement, sans même vous en rendre compte, grâce à une méthodologie qui ne vous enferme dans aucune case prédéfinie.


Conclusion

Trouver sa juste place dans la société représente l'un des défis les plus profonds de l'existence humaine. Cette quête, loin d'être superficielle, touche aux questions fondamentales de notre identité et du sens que nous souhaitons donner à notre vie.


En évitant ces quatre erreurs courantes, nous nous donnons la possibilité d'entreprendre ce voyage avec plus de lucidité et de profondeur. Ce cheminement exige courage, patience et honnêteté envers soi-même – mais la récompense en vaut la peine.


Car lorsque nous trouvons enfin notre juste place, nous ne gagnons pas seulement en épanouissement personnel. Nous offrons également au monde le cadeau unique que nous sommes les seuls à pouvoir lui faire : l'expression pleine et entière de notre singularité irremplaçable.

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