4 erreurs à éviter lorsqu'on tente de trouver sa vocation

Sommaire

Qu'est-ce que réellement la vocation professionnelle ? Erreur : Confondre vocation et désirs personnels Erreur : Douter de l'existence de sa vocation par manque de confiance Erreur : Se fier uniquement aux tests de personnalité standardisés Erreur : Chercher des réponses uniquement dans le monde extérieur L'importance d'un accompagnement adapté dans la découverte de sa vocation

Qu'est-ce que réellement la vocation professionnelle ?

La vocation n'est pas simplement un métier qui nous plaît ou une carrière lucrative. Contrairement aux idées reçues, elle représente cette inclination naturelle, cette zone de génie unique dans laquelle nous excellons de façon totalement naturelle et inconsciente. Elle possède une dimension sacrée et profondément intérieure.

Étymologiquement, le terme "vocation" vient du latin "vocatio" qui fait référence à un appel. Dans la racine du mot, on retrouve également la notion de "vœu", d'être voué à quelque chose. Cette origine nous révèle que la vocation est bien plus qu'une simple préférence professionnelle - c'est un appel intérieur qui nous guide vers notre plein accomplissement.

Prenons l'exemple de Marie Curie. Ce qui a fait sa grandeur n'était pas seulement sa brillante carrière scientifique, mais sa capacité innée à persévérer dans l'exploration de l'inconnu avec une rigueur extraordinaire. Sa vocation n'était pas simplement "être physicienne", mais cette manière unique qu'elle avait d'aborder les problèmes scientifiques, cette curiosité infatigable qui la caractérisait profondément.

La vocation se construit principalement à travers nos expériences de vie, particulièrement durant l'enfance et l'adolescence (de 0 à 16 ans). Ces expériences nous forgent et développent des sensibilités uniques qui nous prédisposent à porter une vocation singulière. C'est pourquoi deux personnes exerçant le même métier peuvent l'exercer de façons radicalement différentes : chacune y exprime sa vocation unique.

Erreur : Confondre vocation et désirs personnels

L'une des erreurs les plus fréquentes consiste à confondre vocation et simples désirs personnels. Vous avez peut-être déjà vécu cette situation : vous vous enthousiasmez pour un projet professionnel, persuadé d'avoir trouvé votre voie, puis quelques mois plus tard, l'excitation retombe et le doute s'installe. Ce phénomène illustre parfaitement cette première erreur.

Comment distinguer une véritable vocation de simples désirs passagers? La vocation procure un bien-être profond et une plénitude intérieure qui nous nourrit de façon diffuse. Elle s'oppose à toute notion de manque, de doute ou d'impatience. Lorsque nous sommes dans notre vocation, c'est le chemin lui-même qui nous nourrit, et non pas l'atteinte d'un objectif spécifique.

Imaginons deux personnes qui décident de se lancer dans l'entrepreneuriat. La première est animée par le désir d'être reconnue, d'obtenir un statut social valorisant et de gagner beaucoup d'argent. La seconde est naturellement portée vers la création et l'innovation, prenant autant de plaisir dans le processus que dans les résultats. Qui, selon vous, vit sa véritable vocation?

La première personne risque de vivre dans l'anxiété permanente, car son bien-être dépend exclusivement de l'atteinte d'objectifs extérieurs. La seconde, en revanche, trouve sa satisfaction dans le processus même de création, indépendamment des résultats immédiats. Elle est dans sa vocation.

Pour éviter cette confusion, posez-vous cette question essentielle : "Si personne ne devait jamais reconnaître ou valoriser ce que je fais, continuerais-je à le faire avec la même passion?" Si la réponse est oui, vous êtes probablement sur la voie de votre vocation.

Erreur : Douter de l'existence de sa vocation par manque de confiance

Le conformisme social, le manque de confiance en soi ou une faible estime personnelle peuvent nous amener à douter de l'existence même de notre vocation. Cette erreur est particulièrement courante chez les personnes ayant vécu des expériences professionnelles décevantes ou des échecs répétés.

"Est-ce que j'ai vraiment quelque chose d'unique à offrir au monde?" Cette question résonne en chacun de nous à un moment ou un autre. Le doute s'installe insidieusement, nous faisant croire que la vocation est réservée à une élite, aux personnes "spéciales" ou "douées".

Pourtant, chaque être humain, sans exception, porte en lui une zone de génie unique, comparable à une graine spécifique destinée à se développer dans les bonnes conditions. Les neurosciences confirment aujourd'hui ce que les traditions anciennes enseignaient déjà : nos expériences de vie, particulièrement durant l'enfance, façonnent littéralement notre cerveau et développent des chemins neuronaux spécifiques qui constituent notre expertise innée.

Le doute représente souvent un mécanisme de protection contre la déception ou l'échec. Il agit comme un voile qui nous empêche de voir notre propre lumière. Nombreux sont ceux qui, à force de douter, finissent par abandonner la recherche de leur vocation et se contentent d'une vie professionnelle qui ne les anime pas pleinement.

L'histoire regorge pourtant d'exemples de personnes qui, malgré les doutes et les obstacles, ont persévéré jusqu'à trouver et embrasser leur vocation. Van Gogh n'a vendu qu'un seul tableau de son vivant, mais sa persévérance dans son expression artistique unique a fait de lui l'un des peintres les plus influents de l'histoire. Il n'a jamais douté de sa vocation, même lorsque le monde entier semblait la remettre en question.

Pour surmonter ce doute paralysant, commencez par accepter l'idée que votre singularité existe, même si vous ne l'avez pas encore identifiée clairement. Considérez cette exploration non comme une recherche d'un idéal inaccessible, mais comme un processus de reconnexion avec une partie de vous-même qui attend d'être révélée.

Erreur : Se fier uniquement aux tests de personnalité standardisés

Dans notre quête de réponses rapides, nous avons tendance à nous tourner vers des solutions toutes faites comme les tests de personnalité standardisés. Ces outils, bien que séduisants par leur simplicité apparente, présentent une limite fondamentale : ils nous enferment dans des cases prédéfinies.

"Êtes-vous plutôt introverti ou extraverti?" "Préférez-vous l'intuition ou l'analyse?" Ces questions binaires, si fréquentes dans les tests classiques, ne peuvent capturer la complexité et la richesse de l'être humain. Elles réduisent notre unicité à quelques traits génériques, perdant au passage ce qui fait notre véritable singularité.

Ces tests fonctionnent selon le principe de typologie : vous répondez à une série de questions, et en fonction de vos réponses, on vous attribue une "case" prédéfinie. Le problème? Il n'existe pas deux personnes identiques sur cette planète, même parmi celles partageant le même "type" selon ces tests.

Prenons l'exemple concret d'un test qui vous identifierait comme "type créatif-analytique". Cette classification générale pourrait vous orienter vers plusieurs métiers comme architecte, designer ou chercheur. Mais elle ne vous dira jamais comment vous, spécifiquement, avec votre histoire unique et vos expériences singulières, excellez de façon naturelle et distinctive dans ces domaines.

Au lieu de vous fier uniquement à ces tests, privilégiez une démarche d'introspection plus profonde. Analysez vos expériences de vie, particulièrement celles où vous avez ressenti ce flux, cette aisance naturelle qui caractérise les moments où nous sommes parfaitement alignés avec notre nature profonde. Cherchez ce fil d'Ariane qui relie ces différentes expériences et qui révèle votre mode d'action unique.

Erreur : Chercher des réponses uniquement dans le monde extérieur

Beaucoup de personnes en quête de leur vocation se tournent exclusivement vers le monde extérieur : elles explorent différents métiers, suivent des formations, consultent leur entourage... Cette démarche, bien que nécessaire, reste insuffisante si elle n'est pas accompagnée d'un véritable travail de connaissance de soi.

Avez-vous déjà entendu parler de ces personnes qui collectionnent les formations et les expériences professionnelles, sans jamais trouver satisfaction? Elles semblent toujours en mouvement, mais tournent en réalité autour d'elles-mêmes, comme un explorateur sans boussole.

Sans clarté intérieure, cette exploration extérieure devient une course sans fin. Vous accumulez des compétences et des expériences qui ne font pas écho à votre nature profonde. Vous apprenez beaucoup, certes, mais vous ne vous rapprochez pas nécessairement de votre vocation.

Cette erreur est d'autant plus insidieuse qu'elle donne l'illusion du progrès. Chaque nouvelle formation, chaque nouveau poste semble vous rapprocher de votre but, alors qu'en réalité, vous tournez peut-être en rond, faute d'avoir identifié votre centre, votre point d'ancrage intérieur.

Pour éviter ce piège, équilibrez votre exploration du monde extérieur par un véritable travail d'introspection. Prenez le temps de vous poser des questions fondamentales : "Dans quelles circonstances est-ce que j'excelle naturellement, sans effort apparent?" "Quelles activités me procurent cette sensation d'être parfaitement à ma place?" "Quels problèmes ai-je toujours été naturellement porté à résoudre?"

Ce travail d'introspection peut sembler intimidant, mais il constitue le fondement même de la découverte de votre vocation. Car lorsque vous voyez clair à l'intérieur de vous-même, le monde extérieur s'éclaircit naturellement, et le chemin à suivre se dessine avec une étonnante netteté.

L'importance d'un accompagnement adapté dans la découverte de sa vocation

Face à ces quatre erreurs courantes, nous comprenons l'importance d'une démarche structurée et accompagnée dans la quête de sa vocation. Un regard extérieur, bienveillant et expérimenté, peut souvent nous aider à voir ce qui nous échappe lorsque nous sommes trop proches de nous-mêmes.

La découverte de sa vocation nécessite généralement plusieurs étapes clés. D'abord, un état des lieux honnête de votre situation actuelle et de votre parcours. Ensuite, un travail d'introspection guidé pour identifier vos véritables forces naturelles - celles que vous utilisez sans même vous en rendre compte. Puis, une phase d'investigation pour explorer les possibilités concrètes qui s'offrent à vous. Enfin, l'élaboration d'un plan d'action réaliste, tenant compte de vos contraintes personnelles et financières.

Pour avancer efficacement dans cette démarche, plusieurs pistes s'offrent à vous :

• Tenez un journal de vos moments d'excellence, ces instants où vous vous sentez particulièrement fluide et compétent, sans effort apparent.
• Sollicitez des retours honnêtes de personnes qui vous connaissent bien - non pas sur ce que vous "devriez" faire, mais sur ce qu'elles perçoivent comme vos talents naturels.
• Explorez votre enfance et adolescence à la recherche d'indices : quelles aptitudes manifestiez-vous déjà spontanément? Quels problèmes aimiez-vous naturellement résoudre?

Les bilans de compétences traditionnels, bien qu'utiles pour clarifier vos aptitudes professionnelles, s'arrêtent souvent à l'identification de compétences techniques ou comportementales génériques. Le Bilan d'Excellence va plus loin en vous permettant de découvrir cette zone de génie unique et personnelle où vous excellez de façon inconsciente et naturelle. À travers une méthodologie qui ne vous enferme dans aucune case préétablie, il vous aide à identifier et à assumer pleinement votre singularité professionnelle.

Conclusion

La recherche de sa vocation est un voyage intérieur tout autant qu'extérieur. En évitant ces quatre erreurs, vous vous donnez les moyens d'avancer sur ce chemin avec plus de clarté et de confiance.

Au-delà des considérations professionnelles, cette quête touche à l'essence même de notre existence. Trouver sa vocation, c'est découvrir cette part de nous-même où notre singularité rencontre les besoins du monde, créant ainsi cet espace unique où nous pouvons contribuer de manière authentique et épanouissante.

Que vous soyez au début de votre parcours professionnel ou en pleine reconversion, rappelez-vous que votre vocation existe déjà en vous. Il ne s'agit pas de la créer, mais bien de la découvrir, de la reconnaître et de l'assumer pleinement.